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1.
Rev. int. sci. méd. (Abidj.) ; 25(1): 9-17, 2023. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1438544

ABSTRACT

Les adolescents vivant avec le VIH ont de moins bons résultats que les adultes en matière de soins, en particulier lors de la transition entre les soins pédiatriques et les soins aux adultes. L' Objectif était de décrire les particularités socio familiales, cliniques, para cliniques et thérapeutiques des adolescents au cours de cette phase charnière de leur prise en charge. Méthodes. Il s'agissait d'une étude rétrospective à visée descriptive qui s'est déroulé du 1er au 31 mars 2020 (1 mois) sur la cohorte d'enfants vivant avec le VIH suivi au CHU de Cocody (Abidjan) de novembre 2005 à mars 2020 (15 ans). Résultats. Trente-huit adolescents en phase de transition ont été inclus. L'âge moyen était de 17 ans avec des extrêmes de 15 et 20 ans. Le sex ratio était de 1,37. La majorité des enfants étaient scolarisé (81,57%) avec un retard scolaire chez plus de la moitié (58%). Près de la moitié des cas était orphelin d'un ou des 2 parents (47,4%). Les conditions socioéconomiques étaient modestes ou défavorable (73,7%). Près de la moitié des adolescents était suivi depuis plus de 10 ans (42%). Un surpoids a été retrouvé dans 21% des cas. On notait un échec immunologique dans 10,5% des cas et un échec virologique dans un tiers des cas (31,6%). L'observance était moyenne ou mauvaise chez près de la moitié des adolescents (44,7%). La majorité des adolescents (94,7%) n'avait jamais eu de contact avec un médecin d'adulte. Conclusion. La transition des soins pédiatriques aux soins pour adulte est un processus au cours duquel l'adolescent est confronté à des diffi cultés socio familiale et scolaire, a l'inobservance avec échec thérapeutique qui doit être repéré de façon précoce. Le succès de cette étape nécessite également le rapprochement entre pédiatres et médecins d'adultes pour une prise en charge optimal des patients.


Subject(s)
Humans , Adolescent , HIV Testing , Therapeutics , Anti-Retroviral Agents , HIV Non-Progressors
2.
Rev. int. sci. méd. (Abidj.) ; 24(1): 9-16, 2022. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1396939

ABSTRACT

Introduction. L'objectif de notre étude était de décrire les pratiques alimentaires des nourrissons nés de mères infectées par le VIH ainsi que leur état nutritionnel. Méthodes. Il s'agit d'une étude transversale à visée descriptive et analytique sur une période de 2 mois (01 juin au 03 Août 2016) portant sur 101 nourrissons nés de mères séropositives âgés de 6 à 24 mois au moment de l'enquête. Des informations sur les pratiques alimentaires et l'état nutritionnel des nourrissons ont été recueillies. Résultats. L'âge moyen des nourrissons était de 14,5 mois et le sex ratio de 0,71. Plus de 3/4 des nourrissons étaient eutrophiques à la naissance (77,2%). Le budget alimentaire des ménages était compris entre 2000 f/CFA et 3000 f/CFA (45,54 %). L'allaitement maternel a été réalisé chez 73,3% des nourrissons. La prévalence de l'AME était de 65,4%. L'âge à l'arrêt de l'allaitement était de 6 mois chez plus de la moitié (52,7%) des nourrissons. la majorité des nourrissons (99,0%) avait une fréquence de repas adaptée à leur âge. L'âge d'introduction d'aliments de complément était inadapté chez un tiers des nourrissons (30,6%), l'âge d'introduction au repas familial était inapproprié chez 64,9 % des nourrissons et plus de la moitié des nourrissons (53,3%) avait une fréquence de repas lactés inadaptée. le score de diversifi cation alimentaire était ≥ 4 aliments chez 18,8% des cas. Les céréales et les tubercules ont été le plus souvent consommés par les nourrissons (97 %) contrairement aux fruits et légumes riches en vitamines A (20%) et aux œufs (14%). Une émaciation a été relevée dans 9,9% des cas. Les pratiques alimentaires associés à la malnutrition étaient l'âge d'introduction d'aliments solides, semis liquides et mous inadapté p=0,001, l'âge d'introduction au repas familial inadapté p=0,015, la fréquence alimentaire minimale inadaptée p=0,001 et le minimum alimentaire acceptable insuffi sant p=0,012. La prévalence du VIH était de 5,9% Conclusion. Les nourrissons nés de mères séropositives sont vulnérables à la malnutrition. Les acteurs des services de PTME doivent insister dans leurs pratiques sur la prise en charge nutritionnelle de ces nourrissons.


Subject(s)
Female , Infant, Newborn , Infant , HIV Infections , Nutritional Status , HIV Seropositivity , Infectious Disease Transmission, Vertical , Feeding Behavior , Infant
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